Les autorités nigérianes affichent leur détermination à empêcher tout rassemblement, notamment à Lagos, où la police a dispersé jeudi à coup de lacrymogènes des manifestants protestant contre la présence militaire dans la capitale économique du pays.
Selon un journaliste de l'AFP sur place, plus de 200 manifestants ont ignoré les mises en garde de la police et ont continué à se diriger vers un parc - épicentre de la mobilisation contre la récente hausse brutale du prix de l'essence - avant que la police n'use de lacrymogènes pour disperser la foule.
Un manifestant a perdu connaissance après avoir inhalé de tirs de lacrymogènes et a été évacué par d'autres manifestants sur ce lieu bouclé par des policiers depuis la fin de la grève générale lundi.
Le déploiement des soldats était intervenu en même temps que le président Goodluck Jonathan annonçait, tôt lundi matin, une réduction du prix de l'essence après une semaine de grève générale suite à une brusque hausse du prix à la pompe.