Ouagadougou - Le président de la Commission de l'Union africaine (UA) a réclamé jeudi la "libération immédiate" de plus de 50 femmes et filles enlevées la semaine dernière dans le nord du Burkina Faso, selon un communiqué publié sur son compte Twitter.
Moussa Faki Mahamat a condamné l'enlèvement perpétré par des hommes armés non identifiés, qui a eu lieu entre le 12 et le 13 janvier dans le secteur de la ville d'Arbinda, dans la région du Sahel, frontalière du Mali et du Niger.
Le président de la Commission a exigé "la libération immédiate des femmes et des filles enlevées, y compris leur retour en toute sécurité dans leurs familles et leurs communautés".
Il a également appelé les autorités nationales à "ne ménager aucun effort pour traduire en justice les auteurs de ce crime odieux".
En outre, Mahamat s'est dit "particulièrement préoccupé par les attaques contre les femmes et les filles par des groupes armés dans le cadre de leur stratégie visant à terroriser les communautés", en réaffirmant la solidarité de l'UA à l’égard du Burkina Faso.