Huambo –La Banque Mondiale a dans son agenda un investissement de 25 millions dollars pour contribuer à la relance de l’agriculture en Angola, avec la mise en œuvre du Programme de production agricole pour l’Afrique australe (APPSA).
Il s’agit de la deuxième phase du programme lancé mercredi sur le plateau central pour la gestion des différentes technologies, la modernisation du secteur agraire angolais, en s’appuyant sur de nouveaux domaines de recherche pour la construction d’une agriculture durable.
Le coordonnateur du projet, Joaquim César, a dit dans contexte, que l’intention était d’installer dans la province de Malanje, un centre de leadership régional pour la dynamisation de la production en grande échelle du manioc, de maïs, du riz, des légumineux et des horticoles.
L’APPSA dispose des composants de la régénération et de la diffusion de la technologie, du renforcement institutionnel, d’urgence et de surveillance, mais aussi aide dans la facilitation et coordination de projets, a-t-il indiqué.
Ce programme sera conduit par des chercheurs au profit des agriculteurs d'Angola et de Lesotho, où devrait être installé un centre de leadership horticulture dans la région de Mazeru.
La sécheresse mérite une attention particulière de la part des chercheurs, car elle est l'un des défis le plus discuté à ce jour, à cause du changement climatique, a souligné le responsable.
Pour sa part, le secrétaire d'État à l'agriculture et à l'élevage, João Manuel Bartolomeu da Cunha, a souligné l'importance du programme dans la réalisation de défis du Gouvernement angolais dans la relance du secteur agricole dans le pays, considéré comme une solution pour la revitalisation de la recherche agronomique.
Le changement climatique et les connaissances insuffisantes sur la technologie de la part des producteurs constituent les principaux facteurs qui limitent le développement de l'agriculture en Angola, a précisé le gouvernant.
L’agriculture constitue un facteur décisif pour la diversification de l’économie nationale, la lutte contre la pauvreté, la garantie de la sécurité alimentaire et/ou nutritionnelle et de la réduction du chômage, a rappelé le secrétaire d’État.
Lors de la première phase de l’APPSA, développée entre 2013 et 2018, la Banque Mondiale a investi près de 140 millions de dollars, ayant bénéficié aux pays tels que Mozambique qui s’est consacré à la culture du riz, Malawi (maïs) et la Zambie en légumineuses.