Mbanza Kongo (Angola) - L'Institut de développement agraire (IDA), dans la province de Zaire, a exclu, vendredi, la possibilité d'une pénurie alimentaire dans la région, en raison de la rareté des pluies qui a réduit les revenus des familles paysannes, dans cette saison agricole.
La sécheresse qui affecte la province depuis septembre dernier a considérablement réduit les niveaux de production de maïs, d'arachides (ginguba), de haricots macunde et de patates douces, comme base du régime alimentaire de la population locale.
Selon le chef de la section technique de l'IDA dans la région, Nlandu Nduandele, qui s'entretenait avec l'ANGOP, le volume de production de ces cultures éphémères a baissé d'environ 50 pour cent, à l'intérieur de la province, atteignant 10 pour cent cent, sur la côte.
Il a précisé que la production attendue était de 727,78 tonnes de maïs, 4784,9 tonnes d'arachides et 474,1 tonnes de haricots macunde, mais dans l’entre-temps, il y a une baisse d'environ 10 pour cent dans la municipalité de Soyo et de 30 pour cent à Nzeto et Tomboco.
Le responsable a rappelé que, lors de la campagne agricole 2019/2020, la province a obtenu en moyenne neuf mille 214, 33 tonnes des produits mentionnés ci-dessus, cinq mille 170,10 tonnes d'arachides, de maïs (1572,90), de haricots (1339,28) ), sésame (36,2) et patates douces (1095,77).
Il a informé qu'en septembre, Zaire avait enregistré des précipitations d'environ 13,1 mm, contre 20,8 mm à la même période de l'année précédente, alors qu'en octobre de cette année il y avait un record de 112,9 mm de précipitations inférieures à 304 millimètres en 2019.
Les précipitations en novembre de l'année dernière étaient de 200,9 mm, bien au-dessus de 115,9 mm le même mois de 2020, tandis que dans la première moitié de ce mois, des précipitations ont été signalées autour de 32,7 mm, loin de 236,1 mm du même mois de 2019.
L'agronome a souligné comme solutions possibles pour surmonter les périodes de rareté des pluies, la création de petits systèmes d'irrigation dans les champs de culture et la production de semences qui s'adaptent à la sécheresse.
Il a admis que la province de Zaire n'est techniquement pas préparée à mettre en œuvre l'une ou l'autre des deux solutions soulignées.
Les données disponibles indiquent que 60 pour cent des 594 442 habitants de la province de Zaire dépendent de l'agriculture familiale pour leur subsistance.
Dans la campagne agricole actuelle (2020/2021), ouverte le 12 décembre, dans la région, 37 mille 594 familles paysannes sont impliquées dans 186 associations et 89 coopératives.