Lubango (Angola) - Les acteurs de la chaîne de production, à Huíla, défendent le maintien permanent du programme d'extension rurale, pour la promotion de l'agriculture et de l'élevage, à travers la préparation des paysans à la production de cultures résistantes à la sécheresse.
Parmi les composantes de la vulgarisation rurale, il y a la création d'écoles de terrain qui forment les agriculteurs et fournissent un appui aux intrants.
Pour le président de la Coopérative d’éleveurs de bétail du sud de l'Angola (CCGSA), Salvador Rodrigues, l'interruption des programmes peut réduire la production agro-pastorale, mais sans une version permanente, il n'y a pas de promotion.
Il a justifié que sans cette composante, dans ses filières les plus variées, elle a apporté une ressource importante pour informer les producteurs.
À son tour, le directeur de l'ARDA - Huíla, Namibe et Cunene, Simione Justino, a souligné que la première étape pour la région Sud implique la préparation des paysans et des agriculteurs, en vue de produire des cultures qui nécessitent peu d'eau, car il s’agit d’une zone où la pluie est irrégulière ces dernières années.
"L'agriculture ne tolère pas le manque d'eau, il faut donc trouver des moyens de soutenir les familles, dans le sens d'adopter des cultures qui résistent au stress hydrique", a-t-il expliqué.
A son tour, le représentant de la SAMAP pour Huíla et Cuanza Sul, Rogério Bernardo, a fait savoir que pour contribuer à ce projet d'extension rurale, il travaille à la constitution et au renforcement des coopératives agricoles dans les provinces couvertes par le programme.
Il a indiqué qu'il a actuellement un objectif de 160 écoles de terrain, mais à Huíla, en partenariat avec ADRA, ils ont déjà 40 coopératives qui sont en phase de légalisation et dans une deuxième phase, il y en aura 40 autres à légaliser.