Mbanza Kongo (Angola) - L'Administration générale des impôts (AGT) installera, à partir du premier semestre 2024, des appareils électroniques de capture et d'encodage d'images (scanners) aux principaux postes frontières du pays, pour le processus d'inspection non intrusive des marchandises.
Selon le directeur régional nord de l'AGT, Ricardo Aguiar, qui s'adressait à la presse dimanche au poste frontière de Nóqui, dans la province de Zaire, ces dispositifs seront installés aux postes frontières terrestres et dans les aéroports.
A cet effet, il a informé que des équipes techniques sont déployées dans des visites aux différents postes frontaliers terrestres en Angola, pour des travaux de relevé de données et d'informations pertinentes pour la mise en œuvre de ce projet.
A propos, le gouverneur de Zaire, Adriano Mendes de Carvalho, qui se trouvait également au poste frontière de Nóqui, a considéré la mesure de l’AGT comme fondamentale pour renforcer l'inspection et le contrôle des marchandises entrant et sortant du territoire national.
"Cela a toujours été une très grande lutte pour un contrôle et une inspection plus efficaces du commerce frontalier, des marchandises qui entrent et sortent du territoire national", a souligné le gouverneur.
Pour Adriano Mendes de Carvalho, l'installation de scanners est une valeur ajoutée pour l'Angola et aussi pour les pays voisins, car elle permet de savoir quel type de marchandises circule d'un côté à l'autre.
Le gouverneur annonce une rencontre avec les autorités de la RDC
Le gouverneur de la province de Zaire, Adriano Mendes de Carvalho, a admis, dimanche, dans la ville frontalière de Nóqui, que les autorités fiscales de l'Angola et de la République démocratique du Congo (RDC) pourraient interagir pour résoudre la question de l'augmentation unilatérale du tarif du péage de 150 à 250 dollars américains dans ce dernier pays voisin.
Adriano Mendes de Carvalho s'est rendu à ce poste frontière afin de s'informer de la situation de 30 camions, à destination de la province de Cabinda, qui sont restés plus de sept jours sur le site, car ils ont refusé de payer le nouveau péage.
"Nous avons déjà écrit et présenté nos préoccupations et, je crois, que bientôt il y aura une solution au problème", a-t-il souligné, dans des déclarations à la presse, indiquant que les camionneurs se sont soumis aux exigences des autorités de la RDC et se trouvent déjà dans la province de Cabinda.
Le gouvernant n'a pas exclu la possibilité pour les autorités angolaises d'appliquer le principe de réciprocité, dans ce cas précis, ce qui impliquerait également une augmentation du taux d'imposition pour les chauffeurs routiers du pays voisin qui transitent sur le territoire national.
Cependant, il considère comme fondamentale l'existence d'un accord entre les deux pays, reléguant cette responsabilité aux instances supérieures des deux Etats et Gouvernements.
Toujours sur cette situation, le vice-consul d'Angola à Matadi, capitale de la région du Congo Central (RDC), Francisco Santos, qui était également présent au poste frontière de Nóqui, a également admis que les structures compétentes d'Angola et de la RDC sont déjà au courant de la situation et travaillent pour trouver une solution consensuelle.
Il a qualifié d'excellentes les relations de voisinage, d'amitié, de fraternité et de coopération entre l'Angola et la RDC, soulignant que c'est dans le cadre de cet esprit qu'il s'agit de trouver un dénominateur commun à la situation créée.
La discontinuité territoriale entre Cabinda et le reste du pays signifie que l'accès par voie terrestre à cette province la plus septentrionale de l'Angola doit se faire par le territoire de la RDC.
La province de Zaire partage une frontière de 310 kilomètres avec la RDC.
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