L'AIPEX signe les premiers investissements sous le régime contractuel

     Économie           
  • Luanda     Jeudi, 12 Mai De 2022    10h24  
PCA da AIPEX, António Henriques da Silva, durante assinatura de memorando entre Angola e Singapura
PCA da AIPEX, António Henriques da Silva, durante assinatura de memorando entre Angola e Singapura
António Escrivão

Luanda - L'Agence de promotion des investissements privés et des exportations (AIPEX) a signé mercredi les premiers contrats d'investissement privés sous le régime contractuel.

Le régime contractuel, inséré fin 2021, dans la Loi sur l'Investissement Privé, couvre les projets réalisés dans tout secteur d'activité, dont le montant de l'investissement correspond à la contre-valeur en kwanzas égale ou supérieure à dix millions de dollars et qui créent au moins 50 emplois directs pour les nationaux.

Il ouvre aussi des portes à des projets jugés structurants, même s'il ne s'agit pas d'un investissement de 10 millions de dollars, mais qui emploient directement plus de 50 personnes.

Ainsi, conformément à la Loi sur l'Investissement Privé, l'AIPEX a signé cinq contrats sous ce régime, le premier d'un montant global de 446,7 millions de dollars américains, qui créeront 1.247 nouveaux emplois, dont 1.200 pour les nationaux et 47 pour les expatriés.

Les projets, dont les processus ont été signés entre le président du conseil d'administration (PCA) de l'AIPEX, António Henriques da Silva, et les investisseurs respectifs sont liés aux branches de l'industrie manufacturière, de la pétrochimie, de la commercialisation et de la distribution de denrées alimentaires.

Pour Henriques da Silva, le régime contractuel offre des avantages tant pour les investisseurs que pour l'État angolais lui-même, car il s'agit d'un instrument plus flexible qui cherche à répondre à un ensemble d'avantages qui, une fois réunis, créent une prédisposition pour les investisseurs à s'établir en Angola.

Il a ajouté que la valeur globale de cet investissement est encore échelonnée, citant le cas de la première phase de capital mixte (Angola/Malte) appliquée au projet de raffinerie de Cabinda, d'un montant de 303,3 millions de dollars, le processus ayant été formalisé dans ce cas, avec la signature du contrat respectif.

 

 

 

 





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