Luanda – Une délégation angolaise de la Commission nationale du Processus de Kimberley (CNPK) représentera le pays à la réunion plénière de cet organisme de certification des diamants vendus dans le monde, qui se tiendra du 8 au 12 de ce mois, à Moscou (Russie).
L'événement vise à réfléchir sur les bonnes pratiques et la provenance responsable des diamants bruts dans l'industrie minière.
La délégation angolaise, qui sera dirigée par le coordinateur exécutif du CNPK, Paulo Mvika, comprend des cadres séniors du secteur minier angolais, qui éliront également pendant cinq jours le pays qui devrait accueillir le Secrétariat permanent du Processus de Kimberley, en 2022.
Selon un communiqué envoyé à l'ANGOP ce vendredi, le Botswana est le candidat des pays africains producteurs de diamants, pour assumer la présidence tournante du Processus de Kimberley (PK) en 2022.
Selon le document, les participants à l'événement analyseront également la situation de la République centrafricaine (RCA), ainsi que les progrès des discussions autour de la définition des diamants de conflits.
Parmi diverses questions, l'ordre du jour de la Réunion plénière du Processus de Kimberley comprend la numérisation du Certificat du Processus de Kimberley (CPK), l'admission de nouveaux pays participants au PK et l'élection du vice-président pour le mandat 2022.
Avec une capacité de production de plus de huit millions de carats par an, l'Angola est le cinquième producteur mondial de diamants, avec 13 pour cent de l'extraction de ce minerai. Les provinces de Lunda-Norte et Lunda-Sul sont principales zones d’exploitation de diamant.
En Afrique, l’Angola occupe le deuxième producteur, après le Botswana.
