Le taux de change flottant était prépondérant pour l'absorption des chocs - José Massano

     Économie           
  • Luanda     Mercredi, 02 Mars De 2022    14h47  
La Banque nationale d'Angola
La Banque nationale d'Angola
Pedro Parente

Luanda - Le gouverneur de la Banque nationale d'Angola (BNA), José de Lima Massano, a estimé ce mercredi que le taux de change flottant pour l'Angola jouait un rôle important dans l'absorption des chocs et permettait d'assurer le fonctionnement normal du marché.

Lima Massano a pris la parole, en format numérique, sur le thème "Modernisation de la politique monétaire en Afrique subsaharienne - Transition des parités de change vers des régimes de taux de change plus flexibles - le cas de l'Angola", lors de la Conférence de haut niveau sur la politique monétaire en Afrique subsaharienne.

Lors de la session, tenue du 28 février au 2 mars, le gestionnaire a mentionné qu'avec le taux de change flottant, il était possible de continuer à garantir une allocation efficace des ressources et des devises sur le marché.

Selon le responsable, avec l'initiative susmentionnée, pour la première fois dans l'histoire économique récente de l'Angola, qui a vu une baisse des prix du baril de pétrole (à la mi-2020), il n'y a pas eu de perturbation du marché des changes.

C'est en 2019 que le Comité de politique monétaire de la Banque centrale a décidé, lors de sa réunion extraordinaire du 24 octobre, de supprimer la marge de plus ou moins 2% sur le taux de change de référence, pratiquée par les banques commerciales dans la vente de devises au marché interbancaire.

L'objectif était de rendre le marché des changes plus flexible, le taux de change de référence étant entièrement défini sur la base de l'équilibre entre la demande et l'offre de devises étrangères, c'est-à-dire dans un régime de taux de change flottant.

La Conférence de haut niveau sur la politique monétaire en Afrique subsaharienne a été promue par l'Institut de formation pour l'Afrique (ATI), l'AFRITAC Sud (AFS), l'AFRITAC Est (AFE) et le Fonds monétaire international (FMI).

Ont participé à la rencontre des représentants du FMI, de la Banque mondiale, des académiciens de l'Université de Stanford, de la MIT School of Management, de l'Université de Dartmouth, de la Banque centrale européenne (BCE), de la Banque des règlements internationaux (BRI), des Banques centrales de la Namibie, des Seychelles, Maurice, Kenya, Zambie, Madagascar, Eswatini, Ouganda, Ghana, Rwanda, Tanzanie, Suède et de la République tchèque.





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