"Cité du sel "a besoin d'une extension du réseau électrique

     Économie           
  • Luanda     Jeudi, 08 Février De 2024    10h51  
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Totas Garrido, Presidente da Associação dos Salineiros de Angola
Totas Garrido, Presidente da Associação dos Salineiros de Angola
Antonio Lourenço
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Salinas Tchicamby, localizada na cidade do sal município da Baía-Farta
Salinas Tchicamby, localizada na cidade do sal município da Baía-Farta
Antonio Lourenço

Lobito (Angola) – La "Cité du Sel"" de Chamume, située dans la municipalité de Baía Farta (Benguela), a besoin de sept kilomètres supplémentaires d'extension du réseau électrique pour alimenter les salines émergentes, a appris jeudi  l'ANGOP.

Selon le président de l'Association des producteurs et transporteurs de sel, Totas Garrido, le réseau électrique a été connecté en août de l'année dernière et n'est connecté qu'à quatre unités, car l'électrification de la zone n'est pas encore terminée.

Selon Totas Garrido, les Salines de Tchicamby, récemment inaugurées, Zeca Monteiro et trois autres en construction dans cette zone ne sont pas encore connectées au réseau national.

« Les coûts des sources thermiques sont brutaux, il est donc essentiel que l'électricité soit connectée au réseau car il y a des bénéfices de réduction des coûts de production et de l'impact environnemental qui se refléteront bientôt », a-t-il indiqué.

Le président d'Aprosal a conseillé aux entrepreneurs de réaliser de nouveaux investissements afin de remplacer les équipements diesel par ceux qui s'adaptent à l'énergie du réseau.

Il a dit que la Cité du Sel compte actuellement neuf mines de sel en activité, et deux autres en phase d'achèvement avancée, qui pourraient également démarrer cette année.

"Ces neuf unités absorbent deux mille emplois directs, ce qui reflète un impact social très important sur la communauté", a-t-il estimé.

Quant à la production de sel, il a expliqué qu'elle augmente progressivement et, puisque l'Association a fixé un objectif 500 mille tonnes par an et cet objectif sera atteint si l'on continue ouverts en termes de crédits bancaires.

"L'année dernière, nous avons atteint 210 mille tonnes de sel, dont quatre-vingts pour cent produites dans la province de Benguela", a-t-il assuré.

Les régions productrices de sel du pays sont Bengo, Porto Amboim (Cuanza sul) Benguela et Namibe, ces dernières provinces étant des zones de référence en raison du microclimat entre les municipalités de Baía Farta et Tômbwa.

"La zone qui va du nord de Macaca jusqu'à Mandingue, dans la municipalité de Baía Farta (Benguela) est spécifique pour la production de sel, tout comme celle de Cabo Negro, dans la municipalité de Tômbwa (Namibe)", a-t-il expliqué.

Interrogé sur l'autosuffisance en matière de production de sel, il a répondu qu'elle a été atteinte puisque 65 mille tonnes ont été atteintes.

TC/CRB/SB





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