Lubango (Angola) – La Coopérative des éleveurs de bovins du sud de l'Angola (CCGSA) attend depuis six mois le financement demandé à la Banque de développement de l'Angola (BDA), pour la construction d'un abattoir industriel régional.
L'objectif est d'avoir une structure qui aidera à placer de la viande de plus grande qualité et quantité sur le marché national, ce qui n'a pas été possible depuis l'arrêt, il y a 12 ans, de Pecus, dans la municipalité de Cahama, à Cunene.
L'infrastructure est évaluée à 12 millions de dollars et devrait être installée à la frontière entre Lubango et Chibia, dans la province de Huíla, sur une superficie de deux mille mètres carrés.
Si tel est le cas, l'abattoir aura la capacité d'abattre et de transformer 150 bovins, 300 caprins et un nombre égal de moutons et 100 porcs par jour.
S'adressant à l'ANGOP, le directeur général de la CCGSA, Luís Gata, a déclaré que l'acquisition de transports pour le bétail, de camions frigorifiques, d'un parc d'engraissement, entre autres services, créera 420 nouveaux emplois, dont 120 directs et 300 indirects.
Pour lui, l'abattoir va réduire la pénurie de viande et les prix du marché.
Selon lui, l'étude du projet a été réalisée il y a huit ans avec une « pleine rigueur » par les associés et avec le soutien du Gouvernorat provincial de Huíla, mais il y a seulement six mois, il a été envoyé à la banque pour obtenir un crédit et des négociations sont en cours.
Luís Gata a déploré le fait que du bétail était transporté tous les jours à Luanda, alors que Huíla pouvait servir de principale source de commercialisation de bœuf sain et emballé.
Créée il y a 16 ans, la Coopérative des éleveurs de bovins du sud de l'Angola (CCGSA) a pour objectif de défendre les intérêts de 85 membres, dont des grands et moyens éleveurs.
