Huambo (Angola) - Le processus d'installation des équipements pour explorer la mine d'environ 23 milliards de minerai brut du métal, appelé «Terras raras (Terres rares)», dans la municipalité de Longonjo (Huambo), commence au premier trimestre 2021, par Ozango Mineirais.
C‘est ce qu’a garanti le gérant de cette société, Edson Paulo Carreiro Nunes, dans des déclarations à la presse, après consultation publique du projet, soulignant que pour obtenir le certificat d'exploration, à travers le ministère de la Culture, du Tourisme et de l'Environnement, il est nécessaire de consulter les résidents à proximité de la zone d'exploration, pour une meilleure évaluation de l'impact environnemental.
Le responsable a dit que les 14 prochains mois devraient être consacrés à l'assemblage des équipements, tandis que l'exploration a lieu en 2022, à un moment où des négociations avec la direction des Chemins de fer de Benguela (CFB) sont en cours, pour le transport de ce métal à partir du Port de Lobito.
Edson Paulo Carreiro Nunes a souligné que l'exploration des «terres rares» contribuera à la diversification de l'économie du pays et à la création de plusieurs emplois directs et indirects pour les jeunes locaux.
Pour cette raison, il espère que les habitants de Longonjo tirent partie de l'investissement, notamment avec l'institutionnalisation des élections locales, et devant profiter de 5% des bénéfices de l'exploration, une étape importante vers l'amélioration des infrastructures sociales locales.
«Cette municipalité, considérée comme paisible et la deuxième plus pauvre de la province de Huambo, après Mungo, trouvera dans l'exploration des terres rares l'opportunité d'améliorer la qualité de vie de la population locale, avec l'extraction de minéraux comme le Néodyme et le Plasmodium, utilisé pour la fabrication de moteurs de véhicules électriques, d'éoliennes et d'appareils téléphoniques», a-t-il indiqué.
Il a signalé que la période d'exploration est de 20 ans.
De son côté, l'administrateur de la municipalité de Longonjo, Bonifácio Vissetaca, a souligné que le Covid-19 est à l'origine du retard dans le démarrage de l'installation des équipements de la mine, dont le début de l'exploration créera 500 emplois.
Désignées par certains comme «l'or du XXIe siècle», pour sa rareté et sa valeur économique, les «terres rares» sont des métaux qui servent de matière première essentielle à des articles de haute technologie.
Les localiser avec le degré de pureté et de concentration nécessaire est une tâche difficile, c'est pourquoi elles sont considérés comme rares. Parmi les caractéristiques les plus marquantes figurent la conduction de la chaleur et de l'électricité, en plus du fait qu'il s'agit de structures hautement magnétisables. S
es propriétés chimiques et physiques sont utilisées dans une grande variété d'applications technologiques et sont incorporées dans des supraconducteurs, des aimants, des catalyseurs, entre autres.
Ce sont des minerais qui garantissent des caractéristiques uniques à divers types d'alliages métalliques, tels que les postes téléphoniques, les voitures hybrides, les lasers, entre autres.
Pour se faire une idée de sa valeur marchande mondiale, un kilogramme d'oxyde de lanthane coûte 150 dollars américains.
La consommation de ces minéraux, dans le monde, atteint 150 000 tonnes / an.
Les types de métaux «terres rares» atteignent 17, mais seuls six types sont mieux connus: le néodyme, le lanthane, le praséodyme, le gadolinium, le samarium et le cérium.
La Chine est le principal producteur et marché de ce minéral.
