Des investisseurs zimbabwéens explorent la municipalité de Cubal

     Économie           
  • Luanda     Jeudi, 04 Février De 2021    12h57  

Benguela, - Le groupe zimbabwéen BAOBAB travaille dans la municipalité de Cubal, dans la province de Benguela, en vue de prospecter les sols pour la production de coton, comme l'a informé mercredi l'homme d'affaires Laurence Vlatter.

Le groupe BAOBAB, lauréat de l'appel d'offres public de l'ancienne société Africa Têxtil, dans le cadre du programme gouvernemental de privatisation des biens de l'Etat (PROPRIV), a besoin de 10.000 hectares de terres arables pour la production de coton, visant la pérennité de l'opération de l'entreprise.

Depuis deux jours, un spécialiste de l'industrie et un autre en agriculture travaillent à Cubal, en compagnie des chefs des bureaux du développement économique intégré et de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, respectivement Samuel Maleze Quinda et José Gomes.

Maleze Quinda, du bureau développement économique intégré, a déclaré, après une réunion de travail avec l'administrateur local, Paulino Banja, que la réalisation de cet objectif garantirait l'occupation de nombreuses familles paysannes et assurerait l'employabilité et leurs revenus.

"Ils sont ici pour une étude et pour connaître le potentiel de Benguela, car il y a des informations selon lesquelles il y avait une production de coton par le passé", a-t-il fait savoir, ajoutant qu'ils avaient fait le même travail dans les provinces de Malanje et Cuanza Sul.

Pour cette raison, a-t-il souligné, ils ont décidé de contacter les autorités locales pour voir dans quelle mesure les paysans seraient prêts à relever ce défi.

Parallèlement, dans la municipalité de Caimbambo, 55 paysans des communes de Catengue, Cayave et Canhamela ont bénéficié d'intrants agricoles, pour la seconde phase de la saison agricole qui débute en février, un geste de l’administration.

Pour l'administrateur municipal, José Cambiete, ces intrants ont été acquis localement pour contrer la sécheresse actuelle, puisque la première phase de la campagne agricole 2020/2021 est menacée par la sécheresse.





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