Lunda Sul a 60 000 hectares pour le PLANAGRÃO

     Économie           
  • Luanda     Dimanche, 19 Mars De 2023    10h22  
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Secrétaire d'État à l'Économie, Ivan dos Santos
Secrétaire d'État à l'Économie, Ivan dos Santos
Albero Julião
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Regedor Samdembue, da Comuna do Mona Quimbundo, Francisco Yambo
Regedor Samdembue, da Comuna do Mona Quimbundo, Francisco Yambo
Mariana Guiné-ANGOP
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Uma área para o cultivo do arroz, no âmbito do PLANAGRÃO
Uma área para o cultivo do arroz, no âmbito do PLANAGRÃO
Mariana Guiné-ANGOP

Saurimo (Angola) – Soixante mille hectares de terres ont été identifiés, à Lunda Sul, pour le lancement du Plan national de promotion de la production céréalière (PLANAGRAN), en 2024.

Les espaces sont situés dans les municipalités de Saurimo et Muconda, dans la province de Lunda Sul, à l'est du pays.

Le PLANAGRÃO, une initiative de l'Exécutif angolais, sera développée dans les provinces de Moxico, Lunda Norte, Lunda Sul et Cuando Cubango, sur une superficie totale de deux millions d'hectares.

Chaque province bénéficiera de 500 000 hectares, financés par la Banque de développement d'Angola (BDA), dont la valeur globale est estimée à 1,6 milliard de kwanzas.

Le secrétaire d'État à l'Économie, Ivan dos Santos, qui a terminé samedi une visite de deux jours à Lunda Sul, a noté les conditions des zones choisies pour la mise en œuvre du PLANAGRÃO, précisant que sur les hectares identifiés, 35 000 appartiennent à la commune de lMuriège où seront cultivées les céréales.

25 000 hectares supplémentaires sont situés dans le village de Peso-Velho, commune de Mona Quimbundo, exclusivement pour la production de riz, compte tenu de l’histoire de la région dans la culture de cette céréale.

Selon le responsable, les zones choisies offrent des conditions favorables à la culture du riz, du maïs, du soja et des haricots, avec un potentiel hydrique considérable, qui servira à lancer le Planagrão, offrant des opportunités d'emploi aux jeunes, en particulier aux jeunes récemment formés.

Il a expliqué que le Planagrão a deux volets, le premier étant lié aux infrastructures (routes, énergie et eau) et l'autre lié au financement du secteur privé qui sera exploité par la BDA.

Il a ajouté que le secteur privé se chargerait d'apporter les équipements pour concrétiser le projet.

Il a recommandé aux administrations municipales d'inciter les jeunes à participer au projet, pour dynamiser la culture de ces céréales dans le pays, favorisant ainsi le développement économique.





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