Malanje (Angola) - Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Victor Fernandes, a considéré jeudi, le secteur comme un moteur pour attirer de nouveaux investissements dans les domaines de l'industrie et du commerce rural, en vue de diversifier l'économie nationale.
S'exprimant à l'ouverture du 2e Conseil consultatif élargi du ministère de l'Industrie et du Commerce, le gouvernant a indiqué que le pays est ouvert à la promotion de nouveaux investissements, avec des mesures en cours de création pour réduire la bureaucratie et la numérisation des processus administratifs, afin d'optimiser les procédures d'octroi de licence commerciale et industrielle.
Il a dit que ces mesures contribuent à la création de plus d'emplois et à une augmentation des recettes fiscales.
Il a également souligné la contribution du secteur à la dynamisation de la production agricole nationale, à travers la promotion des différentes filières d'acheminement des produits vers les grands centres urbains.
A cela s'ajoute, a-t-il continué, la mise en œuvre du programme intégré pour le développement du commerce rural, avec l'achat de 500 camionnettes pour les opérateurs de transport et de marchandises, qui a déjà bénéficié jusqu'à présent 80 agents des provinces de Cuanza Norte, Benguela, Huíla , Namibe, Huambo, Bengo, Cabinda et Cunene.
Victor Fernandes a affirmé que la poursuite du développement durable de l'Angola implique de stimuler la production, d'encourager l'émergence de petites, moyennes et grandes industries, ainsi que la restructuration des parcs et pôles industriels et l'organisation du commerce.
D'autre part, il a reconnu que l'avenir de l'industrie manufacturière est compétitif, compte tenu de la quatrième révolution industrielle en cours, qui nécessitera l'intégration de nouveaux concepts et technologies, tels que l'intelligence artificielle, la robotique et les nanotechnologies, impactant la typologie d’emplois et qualification des personnes.
Cependant, il a indiqué que la sécurité et la qualité des aliments sont l'un des défis de son secteur, d'où l'institutionnalisation de l'Institut national de contrôle de la qualité de l'industrie et du commerce (INACOQ), afin de répondre aux besoins d'analyses en laboratoire.
Le 2e Conseil consultatif dure deux jours et couvre des sujets liés au commerce intra-africain en tant qu'instrument de développement durable, le rôle de l'université dans la formation et la recherche agricoles, l'économie circulaire dans le cadre du développement industriel en Angola, stratégie pour la transformation numérique du secteur industriel, entre autres.
L'optimisation du processus d'octroi de licences commerciales, l'état actuel de l'industrie en Angola et l'impact de la mise en œuvre du Programme de soutien à la production, la diversification des exportations et la substitution des importations (PRODESI) sont parmi les questions à discuter lors de la rencontre.
Sous la devise « Industrie et Commerce : défis et opportunités pour le développement durable », l'événement compte sur la participation de directeurs nationaux et provinciaux, d'attachés commerciaux, d'administrateurs municipaux, d'opérateurs économiques et d'autres invités.
