Namacunde (Angola) - Les importateurs de marchandises en République de Namibie, via le poste frontière de Santa Clara, province de Cunene, ont déclaré vendredi que le nouveau tarif douanier stimulerait la croissance et la diversification de l'économie nationale.
Les importateurs ont réagi à l'Angop au sujet des changements apportés au nouveau Tarif douanier - version 2022, en vigueur depuis le 3 du mois en cours, qui augmente et réduit certains taux des droits d'importation sur les marchandises.
Le riz, auparavant exonéré de droits, est désormais soumis à une taxe à l'importation de 20 pour cent, le sucre est passé d'une taxe de 10 pour cent à 30 pour cent, ainsi que le lait de 30 à 40 pour cent.
A l'occasion, l'importateur de farine de maïs, Onesio Cléofas, a dit que le nouveau tarif douanier, malgré l’aggravation de certains produits alimentaires, finit par être un pas vers la réduction des importations et la promotion du niveau de croissance économique du pays.
"Au début, nous pouvons considérer cela comme une mesure difficile, mais dans quelques années nous verrons les résultats de cette décision de l'Exécutif, soucieux de stimuler la production de riz, de farine et de blé", a-t-il indiqué.
Un autre importateur de pommes de terre et d'oignons, Faustino da Cruz, a affirmé que l’aggravation de la taxe sur des produits de base est une mesure judicieuse pour stimuler la production nationale, cependant les organismes concernés doivent être attentifs à arrêter la hausse des prix des produits sur le marché.
Il a souligné que la production locale a besoin de beaucoup de stimulation, d'où la nécessité de tirer parti des champs productifs et d'aider les agriculteurs familiaux à pouvoir travailler et produire suffisamment pour assurer la durabilité alimentaire.
L'agent économique de Santa Clara, Piedade Panduleige, a déclaré que ce sera une phase difficile pour les commerçants et les consommateurs, sachant que cette aggravation pourrait influencer le manque de certains biens sur le marché.
L'opérateur croit dans les politiques de l'Exécutif, qui s'efforce de changer la situation actuelle du pays, par rapport à la crise économique, en produisant davantage pour réduire les importations alimentaires.
Francisco Ribeiro, un autre intervenant, a souligné qu'il s'agit de phases auxquelles les familles doivent s'adapter, car il est important que la production augmente et que le pays cesse de dépendre du pétrole.
Pour sa part, l'économiste Miguel André a fait savoir que, dans ces situations, la production nationale doit mettre fin à la durabilité du marché, pour atténuer la détérioration des prix de certains produits.
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