Benguela (Angola) - Environ deux milliards sept cents millions de kwanzas sont le montant que le projet d'appui au crédit (PAC) a déjà décaissé pour 68 projets dans la province de Benguela, principalement dans les secteurs du commerce et des services, de l'élevage et de l'agriculture.
Dans la province de Benguela, depuis 2019, année du démarrage du PAC, la Banque de développement d'Angola (BDA) a déjà reçu 178 projets, dont 158 ont été approuvés.
Parmi ceux-ci, 68 projets ont été financés à hauteur de 2,7 milliards de kwanzas à ce jour, le reste étant en cours d'analyse.
Les plafonds de financement, dans le cadre du PAC (intégré au Programme d'Appui à la Production, à la Diversification des Exportations et à la Substitution des Importations « PRODESI »), vont de 50 à 100 millions de kwanzas par projet, selon la capacité productive de chaque opérateur.
Le taux d'intérêt est de 7,5 %, avec un délai de grâce pouvant aller jusqu'à 15 mois.
Lors d'une réunion, mardi, avec la classe entrepreneuriale pour analyser les décaissements déjà effectués, le directeur de la Banque de développement d'Angola (BDA) à Benguela, Teodoro Quinteira, a rappelé que les projets entrepreneuriaux ont besoin de financement, d'où le soutien de l'institution pour dynamiser l'économie.
Selon Teodoro Quinteira, la BDA est actuellement en train de financer au moins environ 70 projets présentés par des entrepreneurs des différentes branches d'activité de Benguela.
Cependant, il justifie le retard de financement par l'institution par le volume et la complexité des projets approuvés, ceci parce que le PAC couvre tout le pays.
Il a également dénoncé les hommes d'affaires qui ne respectent déjà pas les remboursements, expliquant que la BDA continuera d'agir de manière pédagogique auprès des milieux d'affaires pour respecter les délais.
Le directeur du Bureau provincial de développement économique intégré, Samuel Maleze, juge satisfaisant le volume des décaissements effectués dans la région, mais indique que davantage pourrait être fait jusqu'à présent.
« Ce niveau de décaissement a couvert presque tous les secteurs », précise Samuel Maleze, renforçant l'idée qu'un peu plus pourrait être fait, compte tenu du potentiel de Benguela et de la dynamique de son tissu entrepreneurial.
Il a indiqué que l'enjeu désormais est de travailler davantage avec l'INAPEM (Institut d'Appui aux Micro Petites et Moyennes Entreprises), de manière à ce que les opérateurs économiques voient leurs projets financés dans toutes les communes de la province de Benguela.
"Nous sommes préoccupés par la situation à Caimbambo et Chongoroi, où jusqu'à présent au niveau du PAC nous n'avons aucun projet", a-t-il souligné.
Pour sa part, la vice-gouverneure de la province de Benguela, pour le secteur politique, social et économique, Lídia Celma Machado Amaro, appelle à l'engagement de tous ceux qui sont impliqués dans ce programme de financement en faveur du monde des affaires national.
Lídia Celma Machado Amaro a demandé à la direction de la BDA de Benguela une plus grande proximité et une meilleure communication avec les entrepreneurs, estimant que l'augmentation du nombre d'emplois sera le plus grand impact du PAC.
