Baisse des revenus des services forestiers

     Économie           
  • Luanda     Vendredi, 19 Février De 2021    19h31  
Dumbo Mupei, chef de cabinet de l'Institut de développement forestier de Cunene
Dumbo Mupei, chef de cabinet de l'Institut de développement forestier de Cunene
Cédée

Ondjiva (Angola) - Onze millions 515 mille 952 kwanzas ont été collectés par l’Institut de Développement Forestier à Cunene, ce qui représente une diminution de 15 millions 914 mille 828 kwanzas par rapport à 2019.

La baisse des valeurs résulte du manque de permis d'explorer l'activité forestière, qui constitue l'essentiel des revenus du secteur.

Les revenus courants comprennent le paiement d'amendes, l'indemnisation et la vente aux enchères de produits tels que le charbon de bois et le bois de chauffage provenant de l'exploitation illégale des arbres.

S'adressant à l’Angop, le chef de l’IDF à Cunene, Dumbo Kangopito, a indiqué que la province n'a pas d'agent agréé pour la production et la vente de charbon, mais l'activité est exercée illégalement par des paysans, qui nuisent excessivement à l'environnement.

Pour contenir ces pratiques, il a informé que l'institution avait mené, dans les communautés rurales, des campagnes de sensibilisation sur les conséquences de l'exploitation forestière et du brûlage aveugles pour l'équilibre écologique.

Selon le directeur, après la phase de sensibilisation, qui a l'aide de plusieurs partenaires sociaux, suit la période de répression et de punition des contrevenants.

Cependant, il précise que l'institution se débat avec le manque de moyens de transport et d'inspecteurs pour mieux remplir ses activités d'inspection, soulignant qu'actuellement neuf inspecteurs couvrent toute l'extension de la province.

Dans ce cadre, il a expliqué que l’IDF a besoin d'un minimum de 30 inspecteurs pour l'inspection des actes de destruction de la flore et de la faune dans la région.

En ce qui concerne les incendies de forêt, Dumbo Kangopito a indiqué qu'au cours de la période en question, de nombreux incendies se sont produits, dont l'un a provoqué la destruction de cinq hectares de terres.

Il a précisé que les incendies sont enregistrés de mai à octobre, constituant une pratique culturelle de la population locale, notamment dans l'occupation des terres, la préparation des cultures et le braconnage, qui, lorsqu'ils ne sont pas contrôlés, provoquent des incendies de forêt.

Il a rappelé que ces actions ont des implications négatives pour l'environnement, telles que l'extinction de certaines espèces de faune sauvage, l'infertilité et la dégradation des sols, de la couche de l'ozone, l'abaissement de la nappe phréatique et le phénomène de sécheresse auquel la région est confrontée.





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