Luanda - La faible performance dans l'éradication de la pauvreté et la lutte contre la faim sur le continent africain est le résultat du faible financement des investissements dans l'agriculture dans les pays, souligne le troisième rapport biennal du Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (PDDAA).
À la lumière de ce constat, le troisième rapport d'examen a recommandé que les États membres de l'Union africaine (UA) augmentent les dépenses publiques consacrées à l'agriculture et l'accès des agriculteurs aux intrants et technologies agricoles.
Selon un communiqué de presse auquel l'ANGOP a eu accès ce jeudi, les résultats du troisième rapport d'examen indiquent que le continent n'est pas sur la bonne voie pour atteindre et remplir les objectifs fixés d'ici 2025, cependant, il souligne que des progrès positifs sont en cours.
Sur les 51 États membres qui ont fait état de progrès dans la mise en œuvre du programme au cours du cycle d'examen biennal de 2021, souligne le document, seul le Rwanda est en bonne voie pour respecter les engagements du Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (PDDAA) grâce à l'investissement appliqué dans ce secteur.
D'autre part, il indique que le processus de mise en œuvre du programme global de développement agricole africain doit contenir des arguments communs pour avancer dans la mise en œuvre et l'accélération de la croissance et de la transformation de la « Déclaration de Malabo ».
Le rapport ajoute en outre que, pendant la période sous revue du secteur agricole en Afrique, la nécessité d'élaborer et de mettre en œuvre un plan pour soutenir les États membres dans la préparation et la large diffusion de notes d'orientation, ainsi que de notes techniques pour appuyer la prise de décisions.
