Le secrétaire général de l'OPEP salue l'engagement de l'Angola

     Économie           
  • Luanda     Mercredi, 13 Septembre De 2023    21h58  
Le secrétaire général de l'OPEP, Haitham Al Ghais
Le secrétaire général de l'OPEP, Haitham Al Ghais
Domingos Cardoso - ANGOP

Luanda - Le secrétaire général de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), Haitham Al-Ghais, a souligné, mardi, à Luanda, le rôle de l'Angola dans cette institution qui établit la politique de production et de vente de 13 pétroles bruts.

Haitham Al-Ghais rappelle les moments qu'il a qualifiés de "remarquables" dans les contributions de l'Angola, représenté par le titulaire du portefeuille pétrolier, Diamantino Azevedo, comme chef de la délégation angolaise dans plusieurs séances tenues par l'OPEP.

La contribution la plus récente de l'Angola, a-t-il ajouté, a eu lieu il y a deux mois, lorsque le pays a participé au huitième séminaire de l'organisation, réalisé à Vienne, en Autruche, où ses représentants ont enrichi les approches de l'événement.

Haitham s'exprimait à l'ouverture de la conférence internationale et exposition internationale sur  “Oil and Gas”  (pétrole et le gaz), un événement auquel il participe pour la deuxième fois.

Dans l'organisation, l'Angola dispose d'un quota de production de 1.455.000 barils de pétrole, à un moment où la production est encore inférieure à 1.200.000 barils, ce qui signifie qu'elle n'atteint pas encore le chiffre qu'elle espère augmenter en 2024.

En avril de cette année 2023, l’Angola a été le plus grand producteur de pétrole d’Afrique, dépassant le Nigeria.

Selon le rapport mensuel de l'OPEP publié à l'époque, l'Angola a produit 1,06 million de barils de pétrole par jour, bénéficiant de la baisse de 23% de la production pétrolière du Nigeria, qui s'est fixé à 999 999 barils par jour, soit une baisse de 1,3 million de production en mars de cette même annee.

Perspectives du marché

Selon les projections pétrolières mondiales de l'OPEP partagées lors de l'événement par le Secrétaire général, la population mondiale devrait augmenter de 1,6 milliard d'ici 2045, et l'économie mondiale devrait croître deux fois plus sur la même période.

Avec les résultats de ce changement, la demande mondiale d’énergie devrait augmenter de plus de 23 % d’ici 2045 et, de toute évidence, toutes les formes d’énergie seront nécessaires, selon Haitham al Ghais.

La demande mondiale de pétrole devrait augmenter d’environ 110 millions de barils par jour au cours de l’année en question, et ce chiffre pourrait être dépassé si des politiques favorisant les formes d’énergie alternatives ne se concrétisent pas.

Pour répondre aux besoins futurs de la demande, le secteur pétrolier mondial aura besoin d’un investissement cumulé de 12 100 milliards de dollars américains d’ici 2045.

Il a ajouté que les estimations actuelles annuelles d'investissement sont bien inférieures à ce niveau, en raison des défis et de l'attention croissante accordée à la gouvernance environnementale et sociale (ESG).

« La stabilité du marché pétrolier est l'une des conditions essentielles pour un environnement favorable d'investissement dans l'industrie », a-t-il souligné.

Pour cette raison, l'OPEP+ a décidé de prendre des mesures appropriées pour permettre l'équilibre entre l'offre et la demande sur le marché.

Selon les observations de l'ONU, dans le monde, 675 millions de personnes manquaient encore d'électricité en 2021, et en Afrique subsaharienne, ce chiffre a atteint 50 % de la population.

À l'échelle mondiale, 2,3 milliards de personnes, soit près de 30 % de la population mondiale, continuent de dépendre de systèmes énergétiques déficients et polluants tels que les combustibles de cuisson.

Selon Haitham Al-Ghais, la pauvreté énergétique constitue un exemple qui met en évidence la grande importance des politiques climatiques alternatives qui adhèrent aux principes d'équité et de responsabilité dans la réalisation de l'objectif commun.

NE/SB



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