Le Président de la République met en relief la contribution du secteur non pétrolier

     Économie           
  • Luanda     Samedi, 15 Octobre De 2022    15h03  
Le Président de la République, João Lourenço à l'Assemblée nationale
Le Président de la République, João Lourenço à l'Assemblée nationale
Pedro Parente-Angop

Luanda – Le Président de la République, João Lourenço, a déclaré samedi que l'Angola avait enregistré, en 2021, une croissance de 0,7% de son Produit Intérieur Brut (PIB), grâce à une augmentation du secteur non pétrolier de 6,4%.

S'exprimant lors de la séance d'ouverture de la nouvelle législature, le chef de l'État a souligné, parmi les secteurs non pétroliers qui ont contribué à la croissance globale du PIB, l'agriculture et l'élevage, la pêche, les industries manufacturières et extractives, en particulier de diamant, de commerce, le secteur de la construction, des transports et autres prestations de service.

Il a informé que le secteur pétrolier, au cours de l'année en question, avait subi une contraction de 11,6%.

Selon João Lourenço, les données pour le premier semestre de cette année indiquent une croissance du PIB de 3,2 %, ce qui montre que l'investissement fait dans la production nationale commence à porter ses fruits.

"Nous continuerons d'intensifier les efforts dans ce sens, car nous sommes, après tout, sur la bonne voie. On estime qu'en 2022, l'économie connaîtra une croissance de 2,7%, une fois de plus avec une performance menée par le secteur non pétrolier», a-t-il affirmé.

Cette croissance économique, a-t-il expliqué, continuera de s'appuyer sur l'apport du Programme d'Appui à la Production, de Diversification des Exportations et de Substitution des Importations (PRODESI) et d'autres programmes sectoriels, ainsi que du Programme de Privatisation (PROPRIV), démarré à la mi-2019.

Dans le cadre de PROPRIV, il a informé que 94 processus de privatisation avaient été conclus, entre 71 actifs et 23 participations dans des entreprises, dont les contrats signés correspondent à une valeur globale de 961 et 14 milliards de kwanzas.

Sur ce montant, a-t-il ajouté, le Trésor national a déjà alloué 565,6 milliards de kwanzas, ce qui correspond à près de 59% de la valeur totale des contrats.

"Beaucoup de ces actifs ont été abandonnés ou paralysés, jusqu'à la date de leur privatisation. Aujourd'hui, 47,1% d'entre eux sont en pleine activité. Les autres (...), en phase de démarrage, payant des impôts, contribuant à l’augmentation des emplois dans le pays », a-t-il indiqué.

Quant au niveau général des prix dans l'économie, le chef de l'Etat a rappelé qu'après avoir modifié la trajectoire de croissance du taux d'inflation, qui était passé de 42% en 2016 à 17,1% en 2019, en 2021, en raison du Covid-19 19, cet indicateur est passé à 30,4 pour cent.

Cependant, le Chef de l’État a déclaré qu'en 2022, il y avait eu  " une trajectoire clairement décroissante des taux d'inflation, le taux d'inflation en glissement annuel s'établissant à 18,16 % en août.

"La prévision est que le taux d'inflation cumulé soit inférieur à 18% d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré.

Cette évolution, a-t-il souligné, est le résultat des mesures prises par l'Exécutif pour limiter les effets de la hausse des prix des produits de grande consommation sur la vie des populations.

Parmi les mesures adoptées, il a souligné l'exonération du paiement des droits de douane et la réduction de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), de 50% (sur 14%) de certains des produits susmentionnés et le démarrage de la Réserve Alimentaire Stratégique.

Le Président de la République a précisé que la combinaison de ces mesures et l'augmentation qui s'est produite dans l'offre d'une partie de la production nationale avaient eu un effet positif, sous la trajectoire de l'inflation.



Tags



+