Luanda – Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation (MESCTI) a averti ce mardi la communauté académique, les parents et les tuteurs de vérifier le statut juridique des établissements et des cours lors de l'inscription pour l'admission à l'enseignement universitaire.
Selon le département ministériel, l'inscription dans un établissement d'enseignement supérieur illégal relève de la seule responsabilité des organismes promoteurs et des candidats qui s'y sont inscrits, aux termes de la loi.
« Les candidats à l'admission dans l'enseignement supérieur, en particulier lorsqu'ils postulent pour une formation universitaire dans un établissement d'enseignement supérieur privé, doivent vérifier au préalable s'ils sont titulaires du décret présidentiel de création respective et du décret exécutif qui crée le cours du diplôme qu’ils postulent», lit-on dans le communiqué auquel l'ANGOP a eu accès.
Les données publiées récemment indiquent que, pour l'année universitaire en cours, 151 926 postes sont disponibles.
Le domaine de formation de l’Agriculture, Forêts et Pêche compte 1 463 places, Sciences avec 1 845, Sciences sociales, Commerce et Droit avec 65 825, Enseignement avec 18 539, Ingénierie, Industrie et Production avec 27 544 places, Sciences Humaines, Lettres et Arts avec 14 958, Santé et Protection sociale avec 21 752.
Le pays compte une académie publique, 21 universités (11 publiques et 10 privées), 68 instituts supérieurs (16 publics et 52 privés), 6 écoles supérieures (4 publiques et 2 privées).
Au total, il existe 96 établissements d'enseignement supérieur, 32 publics et 64 privés.
L'année académique 2021/2022 a son début prévu pour le 4 octobre.