Dundo – Le directeur général adjoint chargé des affaires administratives de la Société minière de Catoca, Paulo Mandela, a réitéré samedi, à Dundo, province de Lunda Norte, que sa société continuerait à soutenir financièrement les projets visant à sauver, à promouvoir et à divulguer la culture chokwe.
Le responsable a fait cette promesse lors de l'ouverture de la première édition du Festival de danse et de musique de l’Est de l'Angola, assurant que l'événement se tiendrait chaque année, en vue d'encourager et de valoriser les groupes traditionnels et de sauver certaines us et coutumes qui sont sur le point de disparition.
La société entend faire de ce festival une référence nationale et africaine, cherchant à attirer des musiciens célèbres sur le continent africain et des hommes d’affaires pour l'industrie musicale, notamment folklorique, a-t-il ajouté.
Selon lui, l'objectif du festival est d'encourager les artistes, en particulier la nouvelle génération dans la préservation de l'originalité de la musique et de la danse folklorique de la région de l'Est.
Le festival, financé par la Société minière de Catoca, sous la coordination artistique du musicien Gabriel Tchiema tient pour la diffusion, la préservation et la valorisation de la culture, mais aussi pour encourager et promouvoir l’activité des faiseurs d'art de la région.
La manifestation envisage promouvoir le dialogue culturel entre les différentes générations, pour trouver des solutions basées sur la sauvegarde de certains us et coutumes du peuple Tchokwe, alors en voie de disparition, ainsi qu’attirer des artistes d'autres régions du pays et d'Afrique subsaharienne, en particulier des pays frontaliers.
Pour cette première édition, on notera la présence des groupes Komokenu, Hatchilimwene, Habiude Mãe Grande (Moxico), TchakoTchyetu, Komokenu et Makopo (Lunda Sul), Akishi Tchyanda, Sehawesseke et Tchako Tchyetu tcha Utchokwe (Lunda Norte).