Le document privilégie la transmission du virus à l'homme par un animal intermédiaire, et écarte la thèse d'une fuite d'un laboratoire chinois. Mais le patron de l'institution a semblé prendre ses distances avec le texte, lit-on sur l'Express.
Sans cesse annoncé, sans cesse reporté, et enfin publié. Plus d'un an après le début de la pandémie de SARS-CoV-2, les conclusions du rapport de la mission commune d’étude sur les origines du Covid-19 ont été rendues publiques ce lundi 29 mars.
Ce document de quelque 300 pages privilégie l'hypothèse d'une transmission du virus à l'homme par l'intermédiaire d'un animal infecté par une chauve-souris et écarte la thèse d'une fuite d'un laboratoire chinois sur fond de suspicion d'un manque d'indépendance.
S'il ne résout pas le mystère des origines du SARS-CoV-2, le rapport souligne la nécessité de réaliser d'autres études en Chine et ailleurs. Cela confirme les résultats des experts présentés lors d'une conférence de presse le 9 février à Wuhan, l'agglomération chinoise considérée comme l'épicentre de la nouvelle maladie.