CARBIS BAY (Reuters) - Les pays du G7 demandent à la Chine de respecter les droits de l'homme dans sa région du Xinjiang, d'accorder un degré élevé d'autonomie à Hong Kong, et réclament une enquête approfondie sur les origines du coronavirus dans le pays.
Après avoir discuté longuement de la façon d'arriver à une réponse concertée sur la Chine, les dirigeants des sept pays membres ont publié dimanche, à l'issue de leur sommet en Angleterre, un communiqué commun qui traite de sujets très sensibles pour le géant asiatique, comme la question de Taïwan.
"Nous allons promouvoir nos valeurs, y compris en appelant la Chine à respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales, particulièrement en ce qui concerne le Xinjiang et les droits, libertés et degré élevé d'autonomie pour Hong Kong inscrits dans la déclaration conjointe sino-britannique et la Loi fondamentale", déclare le G7.
Il souligne aussi "l'importance de la paix et de la stabilité à travers le détroit de Taïwan et encourage à la résolution pacifique des problèmes entre les deux rives du détroit".
"Nous demeurons gravement préoccupés par la situation en mers de Chine orientale et méridionale et nous opposons fermement à toute tentative unilatérale de modifier le statu quo et d'accroître les tensions", disent aussi les membres du G7.