Au milieu des décombres, le pape François a prié dimanche pour les «victimes de la guerre» dans le nord de l'Irak, où les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont semé la terreur et détruit des églises millénaires avant d'être défaits il y a trois ans.
Sous très haute protection pour le dernier jour de son voyage historique en Irak, le pape est allé à la rencontre de la communauté chrétienne d'Irak --l'une des plus vieilles au monde, mais aussi l'une de celles qui a connu le plus d'exils.
Le souverain pontife de 84 ans a prié dans les ruines de Mossoul avant de se rendre à Qaraqosh, localité martyre qui s'est parée de mille couleurs pour le recevoir.
«La diminution tragique des disciples du Christ, ici et dans tout le Moyen-Orient, est un dommage incalculable (...) pour les personnes et (...) la société qu'ils laissent derrière eux», a-t-il lancé.
Sous une immense croix, son convoi de voitures blindées entourées de gardes du corps a été accueilli par des centaines d'Irakiens à Qaraqosh, une localité chrétienne à l'histoire multimillénaire.
Le pape, qui marche avec difficulté en raison d'une sciatique, a tenu néanmoins à prier avec les fidèles revenus dans la ville pour le voir.
- «Viva papa» -