La présence du président ukrainien au G7 à Hiroshima est « une manière de bâtir la paix », selon Emmanuel Macron, qui a mis un avion à la disposition de Volodymyr Zelensky afin qu’il participe au sommet.
Emmanuel Macron a estimé que mettre un avion français à la disposition du dirigeant ukrainien pour l’acheminer d’abord au sommet de la Ligue arabe, puis au G7 au Japon, était le moyen pour la France de contribuer à « bâtir la paix » en cherchant des solutions.
Pour le chef de l’État, le passage du président Ukrainien à Djeddah vendredi lui a permis « d’avoir un soutien très clair de la part de l’Arabie saoudite et de plusieurs puissances de la région », « ce qui est un vrai tournant ».
En outre, au G7 d’Hiroshima, Volodymyr Zelensky a pu aussi « « s’exprimer devant plusieurs puissances du monde qui parfois ne sont exposées qu’à un seul discours », a ajouté Emmanuel Macron, faisant référence à des pays non-alignés comme le Brésil et l’Inde, invités du sommet, qui font partie du groupe des pays émergents avec la Russie.
« Ça évite une partition du monde entre ceux qui soutiennent clairement l’Ukraine et ceux qui disent soutenir la paix mais sans qu’on sache parfois ce que ça veut dire derrière », a-t-il insisté.
Si, au cours de ce sommet, le président ukrainien a pu obtenir de nouvelles promesses de matériel militaire, il a aussi reçu un soutien diplomatique « inébranlable » des pays du G7.
En outre, Zelensky a pu s’entretenir avec le Premier ministre indien Narendra Modi, qui lui a promis que l’Inde ferait « tout son possible » pour régler le conflit russo-ukrainien. L’Inde participera ainsi « à la restauration de l’ordre international fondé sur des règles dont toutes les nations libres ont manifestement besoin », s’est félicité le dirigeant ukrainien, qui cherche également à obtenir un soutien pour un plan de paix en dix points, concentré sur l’exigence du retrait de la Russie du territoire ukrainien.
Volodymyr Zelensky doit aussi rencontrer dans la journée le président brésilien Lula qui, jusqu’à présent, a été très réticent à condamner l’invasion russe : il avait déclaré le mois dernier que les États-Unis devaient cesser « d’encourager la guerre » en Ukraine.
Source: Le Parisien avec AFP