Luanda – Le Président de la République, João Lourenço, a déclaré lundi, à Luanda, que l'Angola compte attirer les investissements turcs qui apportent des capitaux financiers, des technologies de pointe et des connaissances.
João Lourenço, qui s'exprimait au Forum économique Angola-Turquie, a déclaré qu'il était persuadé que les investissements turcs permettraient une diversification et une augmentation rapide et efficace de la production nationale de biens et de services.
Il a souligné que le Gouvernement angolais a identifié des secteurs prioritaires pour l'investissement et restait ouvert à la participation des entreprises turques dans le développement des infrastructures publiques.
Il a considéré comme domaines prioritaires d'investissement, à travers des partenariats public-privé, la construction de routes, de ponts, de voies ferrées, de centrales électriques et de réseaux de transport respectifs.
João Lourenço a rappelé que l'Angola a déjà des investissements turcs à grande échelle, dans l'exploration de l'extraction du fer et de la production d'acier, notant que le pays a d'autres minerais, tels que l'or, le cuivre et les métaux rares, à explorer.
« Nous disposons d'un ensemble d'entreprises et d'actifs publics en cours de privatisation, en tout ou en partie, y compris des actifs du secteur pétrolier, de la banque et des assurances, des grandes exploitations agricoles et des industries, nous invitons donc les investisseurs et entrepreneurs turcs à participer aux appels d’offre internationaux en cours », a-t-il renchéri.
Selon le Chef de l'État angolais, de nouveaux investissements permettront d'augmenter les niveaux d'emploi en Angola, d'améliorer les revenus des citoyens et les exportations seront plus diversifiées.
Il a souligné que l'Angola et la Turquie sont désormais plus proches, grâce à la liaison aérienne directe entre Luanda et Istanbul, inaugurée récemment, estimant qu'elle permettra certainement une augmentation des échanges entre les deux pays et une augmentation des voyages d'affaires et touristiques entre citoyens et entrepreneurs.