Luanda – Environ 200 délégations, dont des chefs gouvernementaux, des chefs d'entreprise et des représentants de la société civile, participeront, à partir de ce dimanche (31), à Glasgow (Écosse), à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26).
Le Sommet des Nations Unies, auquel participeront les dirigeants mondiaux, dont le chef de l'État angolais, João Lourenço, vise à réfléchir et à alerter les Nations sur l'impact du réchauffement climatique. La COP26 a été reportée d'un an en raison de la pandémie de Covid-19.
L'urgence climatique a conduit de nombreux experts et dirigeants mondiaux à souligner son importance pour la protection de la planète Terre.
Lors du Sommet Climat, une attention particulière sera portée aux résultats de la COP21 qui s'est déroulée en France en 2015, où, pour la première fois, tous les pays ont convenu de travailler ensemble pour contenir le réchauffement climatique.
Cela a donné lieu à l'« Accord de Paris », dont l'objectif est de limiter l'augmentation de la température de la Planète à 1,5 ºC d'ici 2050, en plus de débourser de l'argent pour la réalisation de cet objectif.
Afin d'atteindre ces objectifs, les pays se sont engagés à présenter des plans nationaux, définissant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre , visant à atteindre zéro émission en 2050.
Ces plans ont été appelés Contribution Nationale Déterminée (NDC).
De même, il a été convenu qu'ils reviendraient, tous les 5 ans, avec un planning mis à jour, qui reflète leur plus grand effort possible en ce moment, et c'est à la COP26 que les gouvernements auront l'opportunité de communiquer ou de mettre à jour leurs engagements.
Selon l'hôte de la conférence, le Royaume-Uni, quatre points principaux seront abordés au cours de la conférence :
1. Assurer le zéro net mondial d'ici le milieu du siècle et maintenir 1,5 degré à portée de main
Pour ce faire, les pays doivent accélérer l'élimination progressive du charbon, freiner la déforestation et accélérer le passage à des économies plus vertes. Les mécanismes du marché du carbone feront également partie des négociations.
2. S'adapter davantage pour protéger les communautés et les habitats naturels
Le climat étant déjà en train de changer, les pays déjà touchés par le changement climatique doivent protéger et restaurer les écosystèmes, ainsi que construire des défenses, des systèmes d'alerte et des infrastructures résilientes.
3. Mobiliser des fonds
Lors de la COP15, les nations riches ont promis de verser 100 milliards de dollars par an aux nations moins riches d'ici 2020 pour les aider à s'adapter au changement climatique et à atténuer la hausse des températures.
Cette promesse n'a pas été tenue, et la COP26 sera cruciale pour garantir les fonds, avec l'aide des institutions financières internationales, ainsi que pour fixer de nouveaux objectifs de financement du climat à atteindre d'ici 2025.
4. Travailler ensemble pour obtenir des résultats
Il s'agit d'établir des collaborations entre les gouvernements, les entreprises et la société civile et, bien sûr, de finaliser le règlement de Paris pour rendre l'accord pleinement opérationnel.
Outre les négociations officielles, la COP26 devrait permettre de mettre en place de nouvelles initiatives et coalitions pour mener à bien l'action climatique.