Luanda - Les députés angolais ont défendu lundi la création d'un cercle au niveau de la diaspora, dans le cadre du projet de révision constitutionnelle, en discussion à l'Assemblée nationale.
Les députés, principalement ceux de l'opposition, défendent que, à l'instar de ce qui a été inscrit dans la loi constitutionnelle de 1992, un cercle électoral devrait être créé dans la diaspora.
A cette époque, cette circonscription devait avoir 3 (trois) députés, 2 (deux) d'Afrique et 1 (un) du reste du monde.
La députée de l'UNITA Mihaela Webba, comme d'autres législateurs qui ont soulevé la question, a suggéré que, dans le contexte actuel, la circonscription de la diaspora devrait être représentée par cinq députés, 2 pour l'Afrique, un nombre égal pour l'Europe et 1 pour le reste du monde.
Les discussions sur la question liée aux cercles électoraux ont été suspendues en raison de divergences avec l'Exécutif, laissant la question à la concertation au niveau des structures compétentes.
Le ministre d'État et chef de la Maison civile du Président de la République, Adão de Almeida, n'était pas d'accord avec la suggestion des députés, affirmant que la proposition initiale avait déjà fait une avancée indéniable en revenant à considérer universel l'exercice du droit de vote pour tous les Angolais résident soit dans le pays, soit dans la diaspora.
Pour lui, le principe de base est l'extension de l'exercice du droit de vote à tous les citoyens angolais.