Luanda - Le bureau du procureur général de la République (PGR) continuera à lutter, de manière engagée, contre le crime, dans toutes ses dimensions et formes de manifestations, tout en se conformant aux présupposés de l'action du secteur criminel.
Selon le procureur général de la République, Helder Pitta Gros, qui s'exprimait mardi à Luanda, à l'ouverture de l'année judiciaire 2021, cela découle de ses responsabilités constitutionnelles de protection de la communauté et de défense de la légalité.
Il a dit que, dans le cadre de la criminalité économique, il y avait 1 522 poursuites pénales engagées par le PGR, parmi lesquelles la corruption active et passive, ainsi que le blanchiment d'argent.
"Le résultat de ce travail sont les procès et les condamnations qui ont lieu dans tout le pays et qui sont du domaine public", a-t-il souligné.
Pitta Gros a indiqué que le PGR a adopté la perspective selon laquelle le crime ne peut en aucun cas compenser et ne peut donc pas constituer une source d'acquisition de biens.
Il a souligné que le PGR avait fait un travail acharné dans l'enquête patrimoniale résultant de la procédure pénale et encouragé la perte des biens illégalement acquis, ainsi que le recouvrement des biens appartenant à l'Etat qui en a résulté.
Il a rappelé que la création du Service national de recouvrement des avoirs a permis le recouvrement, au profit de l'État, de 5.329.007.842,82 USD (cinq mille trois cent vingt-neuf millions, sept mille huit cent quarante-deux dollars américains et quatre-vingt et un deux cents), soit USD 2.709.007.842,82, (deux mille sept cent neuf millions, sept mille huit cent quarante-deux mille dollars américains et quatre-vingt-deux cents), en espèces, et 2.620.000.000, 00 (deux mille six cent vingt millions de dollars américains), dans des immeubles, bureaux, des usines, des terminaux d'aéroport, des participations sociales dans les entreprises, entre autres.