Ombadja (Angola) - L'Exécutif a lancé des écoles de terrain, dans la province de Cunene, pour former les paysans et leur apporter des connaissances sur la gestion, la conservation et la rentabilité des sols, à travers différentes méthodes de rotation des produits à cultiver à différents moments.
Selon le ministre de l'Agriculture et des Forêts, António Francisco de Assis, qui s'exprimait lors de la cérémonie de remise de matériel agricole aux familles paysannes, les écoles de terrain sont un moyen valable d'enseigner et d'éduquer la communauté rurale sur la pratique de l'agriculture et de l'élevage, pour la subsistance de leurs familles.
"L'objectif est d'aider les familles à travailler la terre et à s'occuper des animaux, afin d'obtenir des revenus plus importants, d'améliorer les conditions de vie, de générer des emplois et de lutter contre la pauvreté", a-t-il souligné.
Il a souligné que le projet agro-élevage Ecole de terrain a été créé spécialement pour les familles des zones rurales qui souffrent des effets de la sécheresse.
Concernant les ressources fournies par le Président de la République, João Lourenço, le ministre a ajouté qu'elles sont destinées aux coopératives de familles paysannes vivant le long du canal, afin qu'elles puissent continuer à développer leurs activités.
Il a mentionné que l'Exécutif fournit ces moyens pour permettre aux paysans d'augmenter les niveaux de production pour l'autosuffisance.
António Francisco de Assis a informé que son département mettait en œuvre le système de champs circulaires appelé Chitaca, qui sera reproduit dans tout le pays.
Dans le domaine de l'élevage, il a indiqué que la pratique de l'élevage porcin et avicole se met en place avec la création de porcs, de poulets et de canards.
A cet effet, dans une première phase, 2 291 poussins ont été acquis et autant de canards, 4 000 plants d'arbres fruitiers divers.
Dans le cadre du programme « Minha Terra », une initiative du Titulaire du Pouvoir Exécutif, le programme permettra aux paysans d'obtenir des titres fonciers pour éviter d'être injustement dépossédés ou expropriés.
Depuis le processus d'enregistrement en cours, 598 de ces terres ont déjà été identifiées et les titres peuvent être attribués dans un délai de moins de 60 jours.