Luanda - Le coordinateur de la commission d'installation de PRA-JA Servir Angola, Abel Chivukuvuku, a annoncé ce samedi qu'il présenterait de nouveaux documents à la Cour constitutionnelle (TC), pour la légalisation de son projet politique.
Le politicien s'exprimait lors d'une manifestation qui a rassemblé des centaines de jeunes, protestant la décision de la Cours constitutionnelle de faire échec, définitivement, à la demande de légalisation de la Commission d'installation de PRA-JA Servir Angola.
Il a fait savoir qu'ils continueraient à plaider devant les tribunaux car ils n'acceptaient pas que leur projet politique ne soit pas légalisé.
Il a informé que la semaine prochaine ses avocats apporteraient de nouveaux documents à la Cour constitutionnelle basés sur l'article 2/15 de la loi angolaise, pour contrecarrer la décision de cette instance judiciaire.
"Nous démystifierons ce que le tribunal a dit que nous n'avons pas de partisans. Avec vous, nous prouverons que les signatures qui sont cachées dans le tribunal resteront dans la rue tous les jours", a déclaré le politicien en s'adressant à ses partisans.
Il a promis, pour l'année prochaine, de nouvelles manifestations dans les quartiers de Luanda et dans les autres provinces du pays.
Le projet politique PRA-JA Servir Angola, dirigé par Abel Chivukuvuku, a été définitivement échoué par la Cour constitutionnelle, ses membres étant empêchés de créer un parti politique au cours des quatre prochaines années.
Dans ce quatrième recours, la commission qui a installé la formation politique a tenté d'annuler la décision du tribunal du 27 août, qui a rejeté l'appel extraordinaire d'inconstitutionnalité après que le tribunal a fait échec à la demande de légalisation du parti.
Ainsi, PRA-JA est écarté de la course électorale de 2022, et son mentor (Abel Chivukuvuku) pourra se présenter en étant affilié à une autre formation politique.
Abel Chivukuvuku a récemment considéré que la décision de la Cour constitutionnelle était une "délibération politique et non juridique", c'est pourquoi "elle n'accepte ni ne respecte" cette décision.
Pour lui, la décision est une «persécution politique» envers les Angolais qui ont l'intention de présenter un parti alternatif.
Il s'est dit convaincu que son projet politique serait toujours en concurrence avec d'autres partenaires aux élections générales de 2022.
Selon l'homme politique, le cabinet d'avocats constitué par la commission d'installation insistera sur le processus de légalisation de PRA-JA Servir Angola devant la Cour constitutionnelle, "dans le cadre de la législation en vigueur et dans le délai légal".
Ce que l’on sait cependant, c’est que, selon la loi sur les partis politiques (loi n ° 22/10 du 3 décembre), toutes les possibilités sont épuisées pour la légalisation de PRA-JA Servir Angola.