Luanda - Le Président de la République, João Lourenço, a défendu, ce samedi, l'augmentation de la production intérieure de biens et services et, par conséquent, la réduction des importations.
S'exprimant lors de la cérémonie d'investiture des membres du Conseil économique et social (CES), João Lourenço a indiqué que pour la réalisation de ces objectifs, il est nécessaire de s'appuyer sur le secteur privé.
Selon João Lourenço, c'est le secteur privé qui doit produire, bien que l'État aussi assumer ses responsabilités. Le Président de la République i a demandé aux membres du CES d’aider l'exécutif à trouver les meilleures solutions pour l'accomplissement de cette mission.
Le CES est une instance autonome de réflexion sur les questions macroéconomiques, entrepreneuriales et sociales à la disposition du Président de la République, pour des consultations sur les questions intéressant l'Exécutif.
João Lourenço a également défendu un "mariage parfait" entre l'exécutif et le secteur privé, afin que chacun remplisse sa part.
"Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons augmenter la production nationale de biens et de services et augmenter le niveau des exportations du pays, de manière plus diversifiée", a-t-il affirmé.
Pour le titulaire du pouvoir exécutif, le pays ne peut se limiter à exporter des matières premières, comme le pétrole et les diamants, mais doit diversifier la qualité des produits exportés.
Il a rappelé que l'exécutif avait approuvé certains programmes, mettant l'accent sur l'augmentation de la production céréalière, la promotion de l'élevage et la transformation de la viande pour la consommation, ce qui réduira l'importation de ces biens.
En ce sens, il a défendu un plus grand investissement dans la construction de plus d'abattoirs dans le pays, pour s'assurer que la viande arrive sur les tables des consommateurs dans de parfaites conditions de consommation.
Le Chef de l'Etat a également demandé aux membres du CES d'aider l'Exécutif à réfléchir aux meilleures solutions pour mettre l’industrie du bois au service du pays, non seulement en vue de mieux protéger les forêts, mais aussi de créer plus d'emplois.
« L'industrie du meuble doit être développée. Actuellement, à part la production de pupitres scolaires, peu de choses sont faites », a-t-il observé.
Dans le chapitre social, le Président a évoqué la nécessité de meilleures solutions pour apporter l'éducation, l'enseignement, la santé, le sport et la culture à tous les coins du pays, avec la construction de plus d'infrastructures.
Le CES compte 54 membres, parmi lesquels des spécialistes reconnus dans les domaines des sciences économiques et sociales, des hommes d'affaires et des dirigeants ayant une expérience nationale et internationale notable.
L'organisme permet au titulaire du pouvoir exécutif de recevoir des contributions de la communauté scientifique, universitaire, entrepreneuriale, des coopératives et des associations qui s'occupent du développement socio-économique du pays.
