Praia - La compagnie aérienne angolaise TAAG louera, dans le cadre d'un système de location, un avion de type Boeing 737-700 à TACV, la compagnie aérienne cap-verdienne, en vertu d'un accord signé, ce lundi, entre les deux parties.
Selon la présidente du conseil d'administration de la compagnie aérienne du Cap-Vert (TACV), Sara Pires, l'avion desservira les liaisons internationales de la compagnie, en mettant l'accent sur les liaisons avec les États-Unis d'Amérique, la France et le Brésil.
Sara Pires considère l'accord avec TAAG pertinent, car il fournit à TACV des appareils capables de reprendre les liaisons internationales, dont les vols sont suspendus en raison de difficultés de ressources.
"La location de cet avion dynamisera et améliorera le plan de redressement de TACV, en lui donnant la capacité de répondre aux besoins et à la demande des clients", a-t-elle déclaré.
Elle a souligné que, si nécessaire, TACV pourrait recourir à TAAG, demandant plus d'appareils, compte tenu de la nature de l'accord signé en novembre 2018.
L'appareil en question, selon la responsable, se trouve déjà à l'aéroport Nelson Mandela, dans la ville de Praia, depuis ce lundi, et dès que les conditions seront créées, il entrera en service.
Dans une première phase, l'équipage, les techniciens de maintenance et les instructeurs seront des personnels de la TAAG, qui auront pour mission de former le personnel cap-verdien pour piloter l’aéronef.
A propos, le ministre angolais des Transports, Ricardo de Abreu, a considéré cet accord comme une étape importante pour la TAAG, qui rentabilise l'un de ses appareils.
Bien qu'il n'ait pas mentionné les valeurs, le ministre angolais a déclaré que la TAAG gagne financièrement et commercialement, ainsi qu'en termes de capital humain.
Il a souligné le fait que TACV est l'une des rares compagnies aériennes africaines certifiées en catégorie 1 par l'Autorité de l'aviation civile américaine (FAA), pour opérer sur le territoire américain.
De son point de vue, c'est une valence dont TAAG devrait tirer parti dans le cadre du plan de conquête de nouveaux marchés.
Suite à l'ordre du jour de la visite d'État du Président de la République, João Lourenço, au Cap-Vert, quatre instruments juridiques ont été signés, à savoir l'Accord bilatéral sur les services aériens, le Mémorandum d'entente sur le transport aérien, le Mémorandum de coopération technique entre l’Autorité nationale de l'aviation civile d'Angola (ANAC) et Agence de l'aviation civile du Cap-Vert.
L'officialisation des relations politico-diplomatiques entre l'Angola et le Cap-Vert a eu lieu le 30 août 1977.