Mbanza Kongo - Le chef de service provincial de l’Institut Nationale de l’Enfant (INAC) dans la province de Zaire, Rafael Kidiwa, a exigé ce lundi, à Mbanza Kongo, qu’on endurcisse les peines pour sexuels sur les enfants, en vue de décourager ces actes odieux dans la région.
Dans une déclaration à l'ANGOP, le responsable a suggéré une peine comprise entre 20 à 25 ans de prison, contre les 12 ans qu’on inflige actuellement aux violeurs des mineurs dans le pays.
Il a demandé qu’on impose des peines très sévères pour décourager les agresseurs sexuels, car on enregistre deux à trois cas de violences sexuelles sur mineurs par semaine.
"Nous demandons à ceux qui disent le droit de revoir les sanctions contre les viols des mineurs pour bannir ce phénomène", a-t-il insisté.
De janvier à ce jour, l'INAC a notifié 22 cas d'abus sexuels sur des enfants au Zaire, impliquant principalement des membres de la famille et proches des victimes, y compris des parents et des pasteurs de certaines confessions religieuses, a-t-il indiqué.
Rafael Kidiwa propose pour cet effet, une étude sociologique et anthropologique pour déterminer les véritables causes qui poussent les parents à abuser sexuellement de leurs propres filles, jusqu’à leur rendre enceintes.