Cuito (Angola) - Cent mille 194 jeunes ont été formés à travers le pays en 2022 dans les différentes filières professionnelles dispensées par l'Institut national de l'emploi et de la formation professionnelle (INEFOP), contre environ 75 mille en 2021.
L'information a été donnée mercredi à l'ANGOP, dans province Bié, par le directeur général de l'INEFOP, Manuel Mbangui, lors de l'inauguration du Centre intégré d'emploi et de formation professionnelle à Cuito.
A cet effet, 1 439 unités de formation fonctionnent dans les 18 provinces, dont 158 sont des centres de formation et le reste des pavillons d'art et d'artisanat, qui sont assistés par 1 300 formateurs contrôlés par le Ministère de l'Administration Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale (MAPTESS).
Manuel Mbangui a déclaré que 1 119 autres formateurs ont été sous-traités par des entreprises privées, qui ont soutenu le programme de formation dans des spécialités que l'INEFOP n'a pas fourni.
Pour atteindre cet objectif, le nombre de pavillons a été augmenté, les cours ont été mis à jour par région et le Plan d'action pour la promotion de l'employabilité (PAPE) a été mis en œuvre, ce qui a également permis la formation de plus de 31 mille jeunes à travers le pays.
À cet effet, des centres de formation professionnelle ont été construits dans les provinces de Lunda Sul et Cuanza Norte, ainsi que la requalification du pavillon des arts et métiers à Sambizanga, à Luanda.
Le secteur privé compte actuellement 1 253 centres de formation, qui ont formé 19 445 citoyens l'année dernière.
Dans le cadre de l'inclusion des personnes handicapées, 681 citoyens ont été formés, des défis qui, selon le directeur général de l'INEFOP, continueront à relever.
Le nouveau centre de Cuito formera plus de deux mille jeunes par an
Le nouveau centre de formation intégré de Cuito, inauguré mercredi par la ministre de l'Administration publique, du Travail et de la Sécurité sociale (MAPTESS), Teresa Rodrigues Dias, prévoit de former annuellement 2 800 jeunes dans diverses spécialités.
L'une des nouveautés de ce centre est la mise en place de quatre nouveaux cursus, notamment la formation des femmes de ménage et décoration de la maison, l'esthétique, la coiffure et la pâtisserie.
L'infrastructure a été construite dans la ville-dortoir Horizonte, dans le cadre du Plan Intégré d'Intervention dans les Municipalités (PIIM). Il compte 12 spécialités différentes, ainsi qu'un poste médical et un auditorium pour 144 occupants.
A l'occasion, Teresa Rodrigues Dias a mis en avant la formation professionnelle comme principal instrument de lutte contre la faim et la pauvreté que le gouvernement développe dans le pays.
En conséquence, elle a déclaré que le gouvernement angolais s'engage à continuer à créer davantage de conditions pour que les jeunes puissent s'épanouir.
À son tour, le gouverneur de Bié, Pereira Alfredo, a appelé les jeunes locaux à tirer le meilleur parti du potentiel qu'offre l'infrastructure, demandant au ministère de tutelle de mettre également en œuvre les Services intégrés d'assistance aux citoyens (SIAC).
