Malanje- La ministre de l'Action sociale, de la Famille et de la Promotion de la femme, Faustina Alves, a réitéré mardi, à Malanje, l'engagement du Gouvernement à créer des programmes et politiques intégrés visant à répondre aux besoins des enfants.
Selon la gouvernante, la violence contre les enfants a tendance à augmenter, malgré la prise en charge des 11 engagements de l'enfant, d'où la nécessité d'adopter en permanence des mécanismes de lutte et de responsabilisation des auteurs.
S'exprimant lors des festivités du 1er juin, Journée internationale de l'enfance, la dirigeante a déclaré que l'Exécutif, en étroite collaboration avec l'Institut national de l'enfance (AINC), avait créé, en juin 2020, le service SOS-Criança dans le but de recevoir des rapports sur cas de violence contre des mineurs, en personne et par le biais de la ligne téléphonique anonyme et gratuite 15015.
Faustina Inglês a indiqué que le pays avait enregistré, jusqu'au premier trimestre de cette année, 195.640 plaintes liées à l'abandon d'enfants, des accusations de sorcellerie, d'exploitation d'enfants, de déni de la parentalité, d'homicide, d'enlèvement, de traite d'enfants, de viol sexuel et d'autres pratiques.
Cependant, elle a souligné que des cas cachés de violence contre des mineurs étaient enregistrés, non signalés par crainte de représailles, en particulier par des femmes qui craignent de perdre leur conjoint, par honte, par manque de culture et par ignorance, d'où la nécessité d'une lutte continue contre les maux qui affectent les enfants.
Sans donner de détails, la ministre Faustina Alves a expliqué que, dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux enfants, la campagne nationale de prévention se déroule, du 16 mars 2021 au 16 mars 2022.