Luanda - Le Conseil économique et social (CES) a souligné la nécessité de présenter un plan stratégique sur la manière dont le secteur privé peut participer à la construction de routes municipales de première, deuxième et troisième classes.
Dans un mémorandum de 153 propositions, présenté jeudi au Gouvernement angolais et qui sera soumis au Titulaire du pouvoir exécutif, le CES a également suggéré la création d'un projet visant à optimiser l'utilisation des 36 kits routiers fournis par le gouvernement central aux 18 provinces du pays, les mettant au service des entreprises privées.
A l'instar des 36 Kits dont l'utilisation doit être optimisée, le CES inclut les 15 kits de routes rurales fournis par l'Etat aux particuliers dans les provinces et qui sont pour la plupart paralysés faute de travaux.
L'ensemble des propositions, notamment sur les infrastructures routières, comprend également la création d'un plan qui permet l'émergence du marché concurrentiel de la construction civile, à travers la dynamisation de l'intervention du contenu local pour attirer les investissements privés, générer de l'emploi, former et autonomiser des structures de l'État.
Les suggestions avancent également la nécessité de définir, à travers un plan, un modèle de réhabilitation des routes, qui peut être configuré au niveau des municipalités et national.
Cet organe de concertation et d'interaction, qui permet au titulaire du pouvoir exécutif de recevoir les contributions de diverses entités sur le développement national, a également suggéré la création d'un mécanisme d'analyse des investissements, notamment lorsqu'ils sont réalisés par des acteurs privés, afin d'accorder une plus grande attention aux études de trafic et de faisabilité.
Il est également proposé de s'assurer que les responsabilités des prémisses de l’équilibre des propositions incombent au promoteur, lorsqu'un appel d'offres pour la construction d'une infrastructure routière est réalisé, devant être inclus comme option de cet appel d’offres, le coût de l'entretien pendant la période de « garantie de bonne performance » de l'infrastructure visée.